J’ai un ami qui m’a décrit une fois en disant que si je n’étais pas en voyage, je préparais le prochain. Il n’avait pas tout à fait tort, et cette fois-ci, c’était encore pire : j’étais en voyage et je préparais déjà le prochain.
Janvier 2011. Je terminais une session d’échange interuniversitaire à Barcelone. C’est sur ce petit balcon d’une chambre sur Las Ramblas, que j’ai sous-loué chez un ami quelques semaines entre la fin de la location de mon appartement de l’automne et d’autres aventures européennes, que j’ai pris la décision de repartir l’année suivante. Ma gueule fraichement déliée dans la langue de Cervantes, il n’y avait plus de raison de ne pas le faire. Avant qu’il soit trop tard. C’est peut-être Christophe Colomb, au bout de la rue, qui m’a convaincu…
J’ai donc déplié les cartes et tracé une ligne. Pas le long de la cote ouest, mais dans les montagnes. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Continue reading