La deuxième moitié du Pérou en 54 photos, sur la Longitudinal de la Sierra (3S), incluant un grand détour vers Huancavelica et la côte péruvienne.
The paraca in Paracas
My two feet in the chilly Pacific, I’m trying not to think about the fact that I’ll have 3.000 meters to climb back up to go back in the Andes. Passing, in a day and a half, from 5.000 meters elevation to zero was a pleasure that I’ll probably be able to do only once. It’s in Paracas that I get comfortable in an almost empty youth hostel. A few souls are wondering around in this touristic town south of Pisco, which maybe in some other time of the year is overcrowded. The air is dry and in the afternoon, a wind from the South named « paraca » sometimes brings gusts full of sand. This sand comes from Paracas National Reserve (I try not to repeat myself, but it’s like that), where I’ll go wandering around in the end of a rest day to enjoy the sunset in a desert-by-the-sea setting. It changes from the mountain let’s say…
I see on the map I’ve been given entering the Reserve that it is possible to go through small roads to get to Ica, my next destination, instead of going on the Panamerican. Continue reading
La paraca à Paracas
Les deux pieds dans le Pacifique un peu frisquet, ne surtout pas penser au fait que j’aurai plus de 3 000 mètres à remonter pour retourner dans les Andes. Passer, en une journée et demie, de 5 000 mètres d’altitude à zéro fut un plaisir que je ne pourrai me donner probablement qu’une fois. C’est à Paracas que je m’installe dans une auberge de jeunesse quasi-inoccupée. Quelques âmes errent dans ce village touristique au sud de Pisco qui peut-être en d’autres moments est surchargé. L’air est sec et en après-midi, un vent du sud se met à souffler, nommé « la paraca », entraînant parfois dans ses bourrasques bonne quantité de sable. Ce sable vient de la Réserve Nationale Paracas (j’essaie de ne pas me répéter, mais c’est ainsi), où j’irai faire un tour en vélo en fin d’après-midi d’une journée de repos pour apprécier le soleil couchant dans ce décor de désert sur le bord de l’océan. Ça change de la montagne disons…
Je remarque sur la carte qu’on m’a fourni à l’entrée de la réserve qu’il est possible de passer par de petits chemins pour rejoindre Ica, ma prochaine destination, plutôt que de passer par la Panaméricaine. Continue reading
French cousins
I was leaving Huaraz alone, ready to cross Huascaran National Park, through its high snowy peaks. Not even 4 kilometers out of the city, I see two cyclists stopped on the side of the road, thumbs up. There are a French couple, Benjamin and Faustine, trying to get into a truck with their bicycles to get back where they had to stop 50 kilometers further, where Benjamin’s derailleur declared forfeit. Even before knowing our names, Continue reading
Les cousins français
Je repartais seul de Huaraz, prêt à traverser le parc national de Huascaran à travers ses hauts pics enneigés. À peine quatre kilomètres sortis de la ville, je vois deux cyclistes arrêtés sur le bord de la route, le pouce en l’air. Il s’agit d’un couple de Français, Benjamin et Faustine, tentant d’embarquer dans un camion avec leurs vélos pour revenir où ils avaient dû arrêter 50 kilomètres plus loin, car le dérailleur de Benjamin avait déclaré forfait. Avant même de savoir nos noms, Continue reading